Livrer des fruits et légumes à…vélo ? pourquoi pas à dos d’âne ? A l’heure des moteurs turbos et des tracteurs à GPS, quelle mouche a donc piqué Olivier pour qu’il décide d’enfourcher cet engin d’antan qui, s’il a fait le bonheur de nos grands-parents, apparaît comme une tantinet désuet à notre époque où il suffit de cliquer sur un bouton pour déclencher une armada de porte-conteneurs et autres semi-remorques remplis de nos rêves en tous genre.
Et pourtant…. Si Olivier a décidé de mettre le nez dans le guidon, c’est justement parce qu’il s’est rendu-compte qu’à vouloir toujours plus, plus vite et plus souvent, les consommateurs effrénés que nous sommes commencions à perdre les pédales.
Enfant de la campagne, Olivier a connu petit le bonheur d’aller cueillir les pommes dans le jardin et d’aller ramasser les œufs dans le poulailler. Lorsqu’il a grandi, il a quitté son village, et a trouvé du travail dans l’industrie agroalimentaire.
Malheureusement, les pommes y avaient un peu le goût de l’eau de javel, et la texture des œufs en poudre étaient bien éloignée de ceux qu’il ramassait pendant son enfance.
Convaincu que la machine tournait de travers, il lui a fallu en sortir un pied et commencer à tracer de nouvelles pistes pour imaginer d’autres habitudes de consommation : laisser de côté les produits manufacturés dont nous gavent les chaînes de production et des rayons des supermarchés, en finir avec les pommes chimiques qui font le tour de la terre en cargo, petit à petit nous rendent malades et transforment la planète en une décharge à ciel ouvert : c’est à cette époque qu’Olivier commence à œuvrer pour plusieurs associations locales, dont Cap Bio Bayeux dont il a été le président pendant 3 ans.
En 2017, Olivier claque la porte de l’industrie agroalimentaire et décide d’unir les
trajectoires de sa vie professionnelle et de ses idéaux. Son idée ? S’engager pour un mode d’alimentation à taille humaine, qui retrouve de la cohérence et du sens : manger local, oublier les produits toxiques, et à petite échelle, réduire son impact négatif (pollution, déforestation, appauvrissement des sols, etc.… )
Mais à l’heure où tout va trop vite, comment demander au consommateur de donner de son temps pour choisir ses produits, susciter l’envie de prendre le chemin du marché bio, plutôt que celui, mieux éclairé, du supermarché, où l’on sera sur de trouver de tout, pas cher, et très vite ?
Acheter bio, local, sans perdre de temps, et si possible sans trop faire de kilomètres…En bref : simplifier la vie du consommateur pour que manger bio ne soit pas pas un casse-tête.
L’équation à résoudre a trouvé une solution dans l’imagination fertile d’Olivier (les
bonnes pommes du jardin, ça aide à réfléchir !).
D’où l’idée de monter sur un vélo. Eh oui, non seulement, Olivier fait les courses à votre place, mais en plus, il les livre à domicile ou dans tout autre lieu de votre choix, pour qu’à la démarche de manger local et bio, s’ajoute celle de ne pas encombrer l’air de pollution automobile.
Les commandes se font au chaud, chez vous, sur internet via le site openfoodfrance, et sont livrées dès le lendemain, qu’il pleuve ou qu’il neige.
Puisqu’on vous dit que c’est simple !
Alors oui, Olivier a un petit vélo dans la tête, mais ses roues tournent bien rond, et, avec vous, il peut aller très loin !
Texte rédigé par GREG, un ami d’Olivier